Réaction du corps face au stress

Qui n’a pas déjà vécu des situations stressantes? Le cœur qui bat la chamade, bouffées de chaleur… Autant de signes qui ne trompent pas et que l’on peut avoir du mal à maîtriser.

Mais savez-vous vraiment ce qu’est le stress ?

 

Qu’est-ce que le stress ?

Naturellement,notre corps est en situation d’équilibre. Mais il peut arriver qu’un facteur de stress vienne le perturber : des examens qui arrivent à grand pas, de gros challenges au travail, les enfants à gérer en même temps et même une compétition sportive !

Face à ces situations stressantes, l’équilibre du corps est modifié. L’organisme va alors réagir pour conserver cet équilibre : cette réaction s’appelle le stress.

 

La réaction du corps

Face à une situation stressante, le corps va réagir en plusieurs phases :

  • Tout d’abord, on assiste à une réaction immédiate du corps. Cette réaction va provoquer une accélération du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire. Elle mobilise les ressources énergétiques nécessaires pour se préparer à une action rapide en sécrétant de l’adrénaline.
  • Ensuite, le corps s’adapte et libère l’énergie nécessaire pour faire face au facteur de stress grâce notamment à la production du cortisol qui va libérer du sucre dans le sang.

 

Les différents types de stress : bon et mauvais stress

Il existe 2 types de stress :

  • Le bon stress  

Comme le stress est une réponse pour rétablir un équilibre du corps, il est donc avant tout bénéfique pour nous. Il va nous permettre d’améliorer nos performances pour nous surpasser.

  • Le mauvais stress 

Lorsque le stress est trop intense ou dure trop longtemps, il peut devenir néfaste pour notre corps.

 

Identifier les causes provocant des situations de stress

Ce qui nous stresse, appelés les éléments déclencheurs, varient considérablement d’une personne à l’autre : cela peut être dû à un manque de contrôle sur la situation, un événement imprévisible, un quotidien personnel et professionnel intense par moments, hypersensibilité, mauvaise gestion de nos émotions…

Pour faire face à ces situations stressantes, il existe quelques pistes faciles à mettre en place: anticiper, relativiser, faire des exercices de respiration ou de relaxation, faire du sport et avoir une bonne hygiène de vie. Des solutions à base de plantes adaptogènes comme la Rhodiola Rosea et le Bacopa Monnieri, sont de véritables alliés pour aider à gérer le stress.

 

Les consequences du stress sur le corps 

Effets du stress chronique sur la santé Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L’état de stress n’est pas une maladie en soi mais lorsqu’il est intense et qu’il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale.

  1. Symptômes dus à un état de stress chronique

Le stress au travail, le démasquer pour le prévenir.

Ces divers symptômes apparaissent en quelques semaines :

  • symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l’appétit et de la digestion, sensations d’essoufflement ou d’oppression, sueurs inhabituelles… ;
  • symptômes émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être… ;
  • symptômes intellectuels : perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions…

Ces symptômes ont des répercussions sur les comportements : recours à des produits calmants ou excitants (café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques, stupéfiants…), repli sur soi, difficultés à coopérer, diminution des activités sociales, agressivité…

 

  1. Pathologies associées au stress chronique

Si la situation de stress se prolonge encore, les symptômes précédents s’installent ou s’aggravent, entraînant des altérations de la santé qui peuvent devenir irréversibles.

  • Syndrome métabolique
    Le « syndrome métabolique » est l’un des premiers stades pathologiques observables de l’hypersécrétion prolongée de catécholamines et de glucocorticoïdes. Il associe hypertension artérielle, obésité abdominale, résistance à l’insuline et perturbations du métabolisme des lipides sanguins (cholestérol, triglycérides…). On sait que le diabète de type 2 est associé au « job strain » du modèle de Karasek (associant forte demande psychologique et faibles marges de manœuvre) et à l’insécurité de la situation de travail. L’obésité ou le surpoids est associé au temps de travail prolongé (plus de 55 heures par semaine).
  • Maladies cardiovasculaires
    Le syndrome métabolique constitue un facteur de risque pour le système cardiovasculaire. Les salariés exposés au « job strain » sont plus fréquemment touchés par ces pathologies. Il en va de même pour les salariés exposés à un manque de soutien social, au temps de travail prolongé, à l’insécurité de la situation de travail ou encore à un déséquilibre entre les efforts consentis et les récompenses en retour (modèle de Siegrist).
  • Troubles musculosquelettiques (TMS)
    Les troubles musculosquelettiques des membres supérieurs et du dos sont associés à une combinaison de facteurs de risques : sollicitations biomécaniques (liées à des mouvements répétitifs, aux efforts physiques et aux postures inconfortables) mais aussi  forte demande psychologique, faibles marges de manœuvre, « job strain » ou encore manque de soutien social.
  • Atteintes à la santé mentale
    La dépression ou les troubles dépressifs sont plus fréquents quand le travail associe une forte demande psychologique à des faibles marges de manœuvre (« job strain »), en cas de déséquilibre entre les efforts accomplis et les récompenses en retour (modèle de Siegrist), en cas d’insécurité de la situation de travail ou encore en cas de temps de travail prolongé. Les idées suicidaires sont globalement associées aux même facteurs de risque. Les troubles anxieux sont notamment en lien avec une forte demande psychologique et un manque de latitude décisionnelle. Les troubles du sommeil sont associés à la demande psychologique et aux violences internes. Le burnout est associé à la demande psychologique, au manque de marges de manœuvre et de soutien social.
  • Autres conséquences sur la santé
    Les situations de travail stressantes peuvent augmenter le risque d’accident du travail. Le temps de travail prolongé serait un facteur de risque sur le bon déroulement de la grossesse (prématurité en particulier).

étude INRS

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